A cet effet, il ne s’agit plus d’automédication responsable en cas de :
Il est possible de s’automédiquer pour traiter des symptômes courants et bénins (fièvre, douleur, toux…) mais également quelques maladies spécifiques (crise hémorroïdaire, brûlures d’estomac…).
Il peut également y avoir automédication dans le cas de certaines pathologies chroniques pour lesquelles un diagnostic initial a été réalisé par le médecin (rhinite allergique, arthrose modérée du genou, migraine…) et quand le risque de pathologie grave a été éliminé.
Si je ne suis pas enceinte, que je n’allaite pas, que je ne souffre pas d’une maladie de longue durée, ou si le médicament ne s’adresse pas à un enfant en bas âge, je peux utiliser des médicaments de prescription médicale facultative.
Je vais voir mon médecin au moindre signe d’aggravation ou de prolongement des symptômes et je lui précise quel médicament j’ai pris lorsque je le consulte.
A ce titre, les laboratoires pharmaceutiques adhérents à l’Afipa appliquent au quotidien – dans la fabrication, la mise sur le marché et le suivi de ces produits – un modèle empreint de leur expérience dans le médicament. Cela comprend notamment :
L’utilisation des dispositifs médicaux grand public et des compléments alimentaires s’intégrant, au même titre que les médicaments d’automédication, dans le cadre d’une prise en charge autonome et responsable de sa santé et de son bien-être par le consommateur, la mise à disposition de ces produits doit intervenir dans des circuits où l’individu peut bénéficier du conseil de professionnels de santé formés et informés, tels que les pharmaciens.
Pour l’Afipa, cette condition contribue en effet à garantir au patient-consommateur la délivrance d’informations validées, objectives et vérifiables ; clé de voûte à un comportement responsable et à une pratique conforme aux règles de bon usage.
Cette pratique permet ainsi une réponse globale à un besoin exprimé par les patients, de plus en plus à la recherche de bien-être, d’autonomie et soucieux de préserver leur santé.
L’utilisation des produits de santé et de prévention de premier recours s’inscrit dans le cadre du selfcare. Ces produits, vendus en officine et disponibles sans prescription, peuvent relever de différents statuts, tels que :
Ces produits ont pour caractéristique commune d’offrir aux patients-consommateurs un éventail de possibilités pour traiter un symptôme ou améliorer leur bien-être. Par exemple, la prise en charge de la toux est possible aussi bien avec un médicament, qu’un complément alimentaire ou encore un dispositif médical d’automédication.
Les produits de santé et de prévention de premier recours sont destinées aux individus qui souhaitent être actifs dans la gestion de leurs pathologies bénignes, avec les conseils du pharmacien.
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